Quand bébé bouge dans le ventre …

Les mouvements du bébé dans l’utérus sont un aspect fascinant et important de la grossesse. Les premières sensations sont souvent décrites comme des « papillons » ou des « bulles » parfois confondues avec des gaz 😅. En général ils sont ressentis entre la 16e et 22e semaine de grossesse. Ils sont souvent attendus avec impatience ! Une femme ayant déjà été enceinte les percevra généralement plus tôt qu’une femme dont c’est la première grossesse.

Le bébé peut bouger de différentes manières: des coups de pied, des roulades, des étirements et des mouvements de succion ou autres… Ces mouvements sont normaux et indiquent que le bébé se développe bien.

  Au fur et à mesure que la grossesse progresse, les mouvements deviennent plus prononcés. À partir de la 28e semaine, il est courant de les ressentir régulièrement voir quotidiennement ce qui est rassurant pour la mère. En effet les mouvements du bébé sont un bon indicateur de sa santé. Une diminution significative doit être un signe d’alerte et inciter la femme enceinte à consulter un professionnel de santé.

Plusieurs facteurs peuvent influencer les mouvements, notamment la position du bébé, la quantité de liquide amniotique. Ce dernier joue un rôle crucial en permettant au bébé de bouger librement et en le protégeant des chocs. Même l’activité de la mère peut agir sur les mouvements du bébé. Par exemple, certaines femmes remarquent que leur bébé est plus actif après avoir mangé ou après qu’elles aient été actives.

Les mouvements peuvent parfois être inconfortables, surtout à mesure que le bébé grandit. Ils sont particulièrement désagréables quand ils se dirigent vers la vessie ou sous les côtes. Ils peuvent aussi être source de fatigue, surtout si le bébé est très actif. Lorsqu’on s’approche du terme, ils sont moins fréquents car au fur et à mesure qu’il grandit le fœtus manque de place.

Lorsqu’une mère ressent son bébé bouger dans son ventre, cela a un impact émotionnel sur elle. Les mouvements sont d’abord une source de bonheur et d’excitation car c’est une connexion tangible avec l’enfant à naître. Bien que les mouvements soient généralement rassurants, certaines mères peuvent ressentir de l’inquiétude, surtout si elles se demandent si les mouvements sont normaux ou s’ils sont suffisants.

Ces moments de contact renforcent les sentiments d’amour et de protection envers l’enfant, créant un lien d’attachement profond entre elle et son enfant à naître. Il en est de même pour le co-parent lorsqu’il pose sa main sur le ventre et que son bébé se déplace vers lui ou lui donne des coups. Dans la plupart des cas, il sent le bébé bouger pour la première fois au cours du quatrième ou cinquième mois de grossesse. C’est le moment où le bébé commence à bouger de façon plus vigoureuse et où ses mouvements sont suffisamment puissants pour être perçus à travers le ventre de la maman. En effet à ce moment là, la mère peut également les percevoir de l’extérieur et non plus seulement de l’intérieur. Lors d’un suivi en haptonomie les parents apprennent à être d’avantage attentifs et la perception des mouvements peut survenir plus tôt.

Pour certaines mères, les mouvements peuvent évoquer des souvenirs d’autres grossesses ou des réflexions sur le passage du temps.

Ces ressentis peuvent varier d’une mère à l’autre, d’un parent à l’autre. Ils évoluent au fil du temps, mais ils illustrent la complexité et la richesse de l’expérience de la grossesse. La sensation de vie à l’intérieur de soi suscite un sentiment d’émerveillement et d’admiration pour le miracle de la grossesse. Les mouvements rappellent alors l’impatience de la naissance du bébé et l’envie de vivre cette rencontre magique ✨


Je suis Agathe BeckerDoula professionnelle, accompagnante à la grossesse, naissance et post-partum, depuis plus de 6 ans dans la région mosellane.

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Contactez moi par message ou par téléphone au 06 84 37 89 27 pour un premier RDV découverte offert.


 

Quelque soit ton projet d’accouchement, physiologique, médicalisé, avec ou sans péridurale…. pour vivre son accouchement en pleine conscience et sérénité, la clef est

LA PRÉPARATION


La préparation mentale = 90% du travail. Le savoir c’est pouvoir!!

Pour cela avoir des informations fiables, favoriser les moments de bien-être, déconstruire les fausses croyances, lire des récits d’accouchements positifs, connaître les capacités de son corps et du processus de la naissance

Il est nécessaire d’avoir confiance en la puissance de son corps. Connaître tous les processus, les étapes de la naissance. Savoir tout ce qui favorise ces processus! S’informer sur ses droits, les differents lieux d’accouchements, les aménagements possibles. Avoir des informations fiables permet d’être acteur de cet événement en prenant des décisions éclairées.

La préparation mentale c’est aussi déconstruire les croyances erronées véhiculées pas la société et les médias: l’accouchement est un événement dangereux, synonyme de souffrance, qui doit être médicalisé, sous péridurale, immobilisé sur le dos….

Ce conditionnement nous fait peur et nous fait perdre confiance en nos capacités naturelles! Le fait de lire des récits d’accouchements positifs et respectés nous aide à penser positivement!

 

La préparation physique = les 10% restants. Un esprit sein dans un corps sein!

Une alimentation saine toute la grossesse et en fin de grossesse des dates, tisanes de feuilles de framboisier et d’orties. Continuer à avoir une activité physique (yoga, piscine, marche…), faire du ballon de yoga, s’entraîner aux positions qui soulagent la douleur des contractions. Bénéficier d’un massage bien-être pour favoriser la production d’ocytocyne, aller chez l’ostéopathe pour préparer son corps.!

 

Je propose de vous accompagner!! La grossesse et l’accouchement sont des processus naturels. La naissance d’un enfant est un moment très intense pour les parents et il est important qu’ils aient l’information et le soutien pour faire des choix éclairés afin de vivre consciemment ce moment dans la joie et non dans la peur. Je croies en l’importance de favoriser la physiologie de l’accouchement et de permettre aux femmes de retrouver la confiance en leur capacité de donner naissance, d’allaiter et de prendre soin de leur enfant. Je croies en l’importance du soutien des pères afin qu’ils se sentent impliqués tout au long des processus.

 


Je suis Agathe Becker, Doula professionnelle, accompagnante à la grossesse, naissance et post-partum, depuis plus de 5 ans dans la région mosellane.

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L‘accompagnement du post-partum est un enjeux santé publique. L’accompagnement revêt une grande importance pour la santé et le bien-être de la mère et du bébé. Voici quelques-uns des enjeux clés de cet accompagnement :

 

1. Le soutien émotionnel et psychologique.

La période post-partum peut être émotionnellement intense pour les mères, avec des changements hormonaux, physiques, des ajustements au rôle de parent et parfois des variations d’humeur. L’écoute bienveillante est alors indispensable. J’utilise le score d’Edimbourg pour dépister une éventuelle dépression du post- partum. J’oriente alors vers des professionnels de la santé mentale si nécessaire.

N’oublions pas que statistiquement il y a en France:

16,7 % de DPP

27 6% d’anxiété

5,4 % d’idée suicidaires

Les suicides représentent 13,4% des décès maternels et deviennent la première cause connue de mortalité maternelle en France à un an post-partum. *

 2. Le soutien physique

Après l’accouchement, la mère fait face à des changements physiques. Pour aider à les gérer je propose:

  • Le resserrage du bassin
  • Le soin rituel Rebozo
  • Un massage

Les temps pour la mère de s’occuper d’elle sont restreints du coup ces soins lui offrent la possibilité de prendre soin d’elle.

L’alimentation est également importante pour la récupération. Les repas doivent  être facile à digérer , chauds, nutritifs et savoureux.

Ces soins ont également des bienfaits émotionnels importants et permettent une meilleure récupération physique.

3. Le soutien logistique

Le soutien logistique est alors important ne serait-ce que pour prendre une douche. En effet les besoins d’un nouveau-né sont intenses. S’occuper des tâches ménagères et des repas devient difficile. Je propose:

  • du ménage
  • des repas
  • la garde des aînés …

4. Le soutien au lien parent-enfant

  • Il peut passer par le soutien à l’allaitement. Rappelons que l’allaitement est bénéfique pour la santé du bébé et de la mère. J’offre des connaissances et un soutien pour aider les mères à établir une lactation réussie, à surmonter les difficultés éventuelles et à obtenir les informations nécessaires sur l’allaitement.
  • Le portage est également un moyen de nourrir le lien avec l’enfant pour les parents. Il répond au besoin primaire de contact du nouveau-né, permet de soulager les maux digestifs du bébé et détend aussi bien le porté que le porteur comme un câlin. Il favorise également la production de lait.

 

En résumé, l’accompagnement en post-partum est un soutien essentiel. Il vise à assurer la santé physique et émotionnelle de la mère, à nourrir le lien d’attachement parents/enfant, à détecter précocement les problèmes psychologiques et à offrir un soutien logistique.

Ce soutien facilite la naissance d’une mère et du co-parent.

 

 

 

*source santé publique France

 


Je suis Agathe Becker, Doula professionnelle, accompagnante à la grossesse, naissance et post-partum, depuis plus de 5 ans dans la région mosellane.

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🩺Vous avez mis en place un suivi médical de votre grossesse, donc vous avez déjà un suivi de qualité. D’autant plus si vous avez choisi une sage-femme libérale.

Une consultation médicale pendant la grossesse dure en moyenne 20 minutes.

La préparation à la naissance avec une sage-femme est en principe un accompagnement global – médical, physique, émotionnel, écoute. Il arrive souvent que, par manque de temps, la SF ne puisse accorder toute l’attention nécessaire à votre situation particulière et oriente alors la préparation plus vers le versant médical et la santé de l’accouchement.

❓Vous vous demandez à quoi servirait d’avoir une Doula en plus? Ça ferait trop?

Le suivi médical par un gynécologue ou une sage-femme et l’accompagnement d’une Doula sont complémentaires.
Une Doula n’a pas de fonctionmédicale.Elle ne pose pas de diagnostic.
Elle est une présence bienveillante tout au long de votre grossesse, accouchement et post-partum. C’est une personne ressource en continue. Son objectif est que vous viviez cet événement non dans la peur mais dans la joie, le « bien naître » et la sérénité.

👂🏻Avec elle, chaque entretien dure au moins 2 heures. L’occasion de poser toutes vos questions! Vous bénéficiez d’une écoute bienveillante de qualité.

🤰🏼Avec une Doula il s’agit d’abord d’une transmission de femme à femme dans laquelle le co-parent est entièrement impliqué
L’accompagnent des couples se fait d’avantage au niveau émotionnel.

✨La Doula prend le temps de vous expliquer tout ce qui favorise la progression de l’accouchement, et également ce qui peut ralentir cette progression
Riche des connaissances qu’elle vous transmet, vous prenez confiance en vous, en votre corps et votre bébé, en vos capacités, en votre couple. Alors vous savez ce que vous souhaitez mettre en place pour cet événement. Ainsi, avec son aide, vous rédigez un projet de naissance qui fait sens.

📞La Doula reste joignable à tout moment même entre les rendez-vous. Elle peut également exercer une permanence aux alentours du terme pour être présente à votre accouchement. L’entrée en salle d’accouchement est à négocier avec l’équipe. Si non la Doula peut être présente par téléphone.
Côté pratique, la Doula est là pour vous masser à chaque étape. Elle met à votre disposition sa bibliothèque. Elle vous apporte également une aide logistique ( confection de repas, garde d’enfant…).
Personnellement je vous propose également :
– la célébration de votre grossesse ( ou Blessingway)
– des ateliers pour apprendre à porter votre bébé
– la célébration de votre passage de femme à mère par le rituel Rebozo
– d’être votre marraine d’allaitement
Agathe Becker
Les ateliers d’Agathe
✨Doula
💞monitrice de portage
💦marraine d’allaitement
📞0684318927

Le Parisien, 13 septembre 2022

Comment endormir un bébé qui pleure ? Des scientifiques affirment avoir trouvé une méthode imparable – Le Parisien

Une méthode « imparable » disent-ils? Ces scientifiques japonais n’auraient-ils jamais eu d’enfant? Bercer notre bébé dans les bras quand il pleure ne fonctionne pas toujours. Fallait-il une étude pour démontrer ça?

Le fait de bercer son enfant pour qu’il s’endorme n’est pas nouveau, même si d’un point de vue culturel en occident il a longtemps été préconisé de faire le contraire. D’ailleurs c’est un conseil que l’on peut encore entendre aujourd’hui. Pour rappel un bébé qu’on laisse pleurer seul sécrète du cortisol, l’hormone du stress. Soir après soir, il n’exprime plus sa détresse en pleurant. Cependant le taux de cortisol reste élevé, ce qui laisse à penser qu’il est toujours stressé mais renonce à le manifester : il se résigne [1]… Les pleurs sont le seul moyen d’expression à cet âge. Pour autant les cris du nouveau-né sont une réelle source de stress pour les parents qui malheureusement mène parfois à la maltraitance. On aura beau nous prévenir que les bébés crient, on n’est jamais totalement prêts à faire face à un nourrisson qui peut crier à tout moment pour une durée indéterminée. A nous de développer nos stratégies pour ne pas dépasser nos propres limites!

D’autre part le petit humain n’est pas un mammifère « nidicole » comme précisé dans l’article. Les nidicoles comme les oiseaux, les lapins, les félins sont au nid et ne pleurent pas en l’absence de leur parents! Le Dr Hossenstein a démontré lors de ses travaux en biologie comportementale combien les bébés sont biologiquement programmés pour être portés [2]. Même né à terme le nouveau-né est immature. Il a besoin de la présence de ses parents pour continuer à grandir, se nourrir, se protéger etc… et pleure en leur absence! En 1970 il a donc classifié le petit humain dans la catégorie des « portés » avec les primates et les marsupiaux. Grâce à son réflexe archaïque d’agrippement, le petit humain participe activement à son portage et nous démontre qu’il est fait pour ça.

De plus, le corps du porteur offre une continuité naturelle avec la grossesse d’un point de vue sensoriel: chaleur, odeur, mouvements, bruits cardiaques et digestifs, voix, toucher… En écharpe et en emmaillotage bébé retrouve aussi le fait d’être contenu comme dans l’utérus de sa mère. De quoi diminuer le stress lié à la découverte de son nouvel environnement. Le portage tel un câlin permet de développer de l’ocytocine (l’hormone de l’amour) chez le porteur comme le porté et ainsi de renforcer le lien d’attachement. Bref vous l’aurez compris, pas de surprise avec cette étude, le portage que ce soit à bras ou avec un moyen de portage répond aux besoins physiologiques du nouveau-né!

Les Ateliers d’Agathe – Doula

[1] Quelques conséquences du «laisser pleurer» – Claude Didierjean-Jouveau – Naissance, allaitement, maternage, parentalité, éducation (claude-didierjean-jouveau.fr)

[2] « Porter mon bébé » Cécile Cortet, Céline Guérrand-Frénais

« La Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel fête cette année sa 30ème édition internationale avec un message dynamique : Step up ! Bouge ! L’allaitement « en marche ». Depuis 25 ans qu’elle organise cet événement en France, la CoFAM n’a pourtant pas vraiment l’impression d’avoir dormi ! Mais si le taux d’allaitement baisse en France, faut-il bouger plus ou bouger autrement ? »

https://cofam-allaitement.org/smam-2022/